Spirographie
On remarque que lors de l'effort (ici des flexions), les cycles ventilatoires sont plus rapprochés, ce qui atteste d'une respiration plus rapide, et sont plus allongés, ce qui souligne une prise d'O2 plus importante.
En revanche, il est étrange que l'amplitude des cycles soit à un niveau plus bas à la fin qu'au début de l'effort.
Le volume d'air ventilé est plus important à l'inspiration qu'à l'expiration. Ceci rejoint les tests spirométriques où le volume de réserve inspiratoire est plus important que le volume de réserve expiratoire.
Par ailleurs, on remarque une continuité entre les cycles qui précèdent la respiration forcée et ceux qui la suivent. Cependant, le fait que la pente globale soit négative est dû probablement à un effort effectué précedemment : il s'agit donc de la période de récupération de cet effort.
La période d'apnée est suivie d'une période de récupération. En effet, il y a eu un manque de dioxygène dans l'organisme, une sorte de dette, qui doit être remboursée ensuite. Notons que le volume d'air inspiré avant l'apnée est expiré en quantité égale après.
La détermination de l'indice Tiffeneau dépend de la capacité vitale forcée et du temps mis pour expirer le volume d'air correspondant. Ainsi on peut expirer peu, en peu de temps, et obtenir un indice qui se rapproche, voire dépasse, les 100%. Ceci explique la différence entre mes résultats et le tableau des indices moyens en fonction de la taille. J'ai trouvé plus car je n'ai pas expiré autant d'air que ce que le tableau indique. Le cas échéant, il m'aurait fallu plus de temps et mon indice serait alors normal.
